Commotion cérébrale
Les symptômes d’une commotion cérébrale peuvent varier et survenir jusqu’à 48 heures après un coup direct à la tête ou après un impact sur toute autre partie du corps, transmettant une force impulsive au cerveau. Une mauvaise prise en charge à la suite d’une telle blessure peut avoir des incidences sur la santé physique et psychologique. Il importe donc de savoir comment reconnaître une commotion et la marche à suivre lorsqu’on la soupçonne.
Quoi faire en cas de commotion cérébrale
Si vous soupçonnez qu’une personne a subi une commotion cérébrale, alertez la personne responsable du groupe ou de l’activité, s’il y a lieu, ou composez le 811. Si l’incident a eu lieu au Cégep, faites un rapport d’incident.
Cette personne :
- doit être immédiatement retirée de l’activité à laquelle elle participe;
- ne doit jamais être laissée seule.
Comment reconnaître une commotion cérébrale
Signaux d’alerte : symptômes* nécessitant une évaluation médicale à l’urgence
- Perte ou détérioration de l’état de conscience
- Confusion
- Vomissements répétés
- Convulsions
- Maux de tête qui augmentent
- Somnolence importante
- Difficulté à marcher, à parler, à reconnaître les gens ou les lieux
- Vision double
- Agitation importante, pleurs excessifs
- Grave problème d’équilibre
- Faiblesse, picotements ou engourdissement des bras ou des jambes
- Douleur intense au cou
* Liste non exhaustive.
Symptômes fréquents : symptômes* ressentis ou observés par l’entourage de la personne
- Maux de tête
- Fatigue, troubles du sommeil
- Nausées
- Étourdissements, vertiges
- Sensation d’être au ralenti
- Problèmes de concentration ou de mémoire
- Vision embrouillée
- Sensibilité à la lumière ou aux bruits
- Émotivité inhabituelle
* Liste non exhaustive.
En présence de signaux d’alerte
Dans le cas d’une personne inconsciente :
- ne jamais la déplacer, sauf pour dégager les voies respiratoires;
- ne pas retirer son casque (s’il y a lieu), sauf si la personne qui intervient est formée pour le faire;
- assurer un transport pour une évaluation médicale immédiate à l’urgence.
En présence de symptômes (même de courte durée), mais sans signaux d’alerte
- Documenter l’incident sur une fiche de suivi (voir l’exemple dans le protocole, plus bas) en notant les symptômes mentionnés par la personne ayant subi la commotion.
- Dans le cas d’une personne mineure, s’assurer que les parents sont informés de la situation le plus rapidement possible et leur remettre la fiche de suivi.
- Obtenir une évaluation d’un médecin.
- Amorcer immédiatement le repos.
Protocole complet
Nous présentons une liste non exhaustive des signaux d’alerte et des symptômes ainsi que les premières étapes de la marche à suivre en cas de commotion cérébrale. Nous vous invitons à lire attentivement le protocole du gouvernement du Québec pour tous les détails.
Il est recommandé d’obtenir un diagnostic officiel et des recommandations d’une professionnelle ou d’un professionnel de la santé pour faciliter le processus de reprise des activités.
Conseils pour bien récupérer
Si vous avez reçu un diagnostic de commotion cérébrale, vous pouvez consulter le document suivant. Il contient des conseils pour vous aider à bien récupérer et à reprendre peu à peu vos activités intellectuelles, physiques et sportives.
Après une commotion cérébrale
Nous invitons les membres de la communauté étudiante et du personnel du Cégep qui ont subi une commotion cérébrale à suivre les recommandations du médecin.
Les étudiantes et étudiants peuvent également communiquer avec les Services adaptés pour bénéficier d’un accompagnement particulier dans leurs études.