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Il est facile d’annoter un texte directement à l’écran, sans avoir à l’imprimer. Voici une capsule vidéo qui explique comment annoter un document PDF.

La mémorisation est une habilité essentielle à développer afin de mieux comprendre la matière et faire les examens. Tu trouveras dans cette section quelques techniques qui t’aideront à mieux la développer.

Marche à suivre

Étape 1 : synthétiser et organiser le contenu

Quand on prépare un examen, on a souvent à étudier des notes de cours. Le contenu des notes doit d’abord et avant tout être bien compris. Il est très difficile de retenir des informations qu’on ne comprend pas. Il faut donc s’assurer de bien comprendre tous les éléments, notions et concepts qui sont à l’étude. En utilisant la méthode Cornell pour prendre des notes (voir la section Prendre des notes de cours), cette étape devrait déjà avoir été faite lorsque vous avez complété la section du bas des notes de cours. C’est une étape à ne pas négliger.

Voici un exemple classique d’organisation de notes de cours qu’il est possible de faire afin de mieux se préparer à les mémoriser.

  • Faire la table des matières du contenu des notes de cours à étudier. Il est possible de commencer cette étape à partir du plan que plusieurs professeurs présentent en début de cours.
  • Retranscrire le contenu à mémoriser en fonction de cette table des matières, tout en le synthétisant.
  • Diviser le tout en sections et en sous-sections.
  • Diviser le contenu en idées principales et en idées secondaires.
  • Résumer le contenu et en faire une synthèse. Il faut donc choisir ce qui doit être étudié. Il n’est pas nécessaire de tout mémoriser par exemple. Si l’enseignante ou l’enseignant a donné plusieurs exemples d’un phénomène, en retenir un seul suffira.

En synthétisant et en organisant le contenu, sa mémorisation sera plus facile à faire. De plus, en agissant ainsi, le travail se fait simultanément sur la composante « compréhension » et « mémorisation » d’une étude efficace. Cette étape vous permet de rattacher des notions entre elles afin de mieux comprendre les liens qui les unissent.

Un contenu résumé et structuré est plus facile à mémoriser. Pour le synthétiser et l’organiser, certains rassemblent les notions liées entre elles dans un tableau, un schéma ou une carte conceptuelle. La section  Faire des cartes conceptuelles de ce site présente une méthode pour apprendre à faire ce type de schéma et comporte un exemple.

 

Étape 2 : répéter le contenu

 

Pour mémoriser un contenu, sa simple lecture est loin d’être suffisante. Une fois lue, pour s’assurer qu’une notion soit enregistrée mentalement, il faut faire l’effort de la réciter. Cet effort doit être fait à partir de la mémoire (donc sans regarder). On peut ainsi dire à voix haute l’essentiel de la notion lue. À force de répéter ces informations, des circuits seront créés dans le cerveau. La répétition des informations aide ainsi à leur mémorisation.

Démarche à effectuer une fois le contenu synthétisé et organisé (chapitre 1, chapitre 2, …)

 

  • Lire et réciter la structure (table des matières) de la section 1 (répéter au besoin).
  • Lire et réciter sous-section 1.1 (répéter au besoin) et lire et réciter exemple 1 (répéter au besoin).
  • Répéter les étapes 1 et 2.
  • Lire et réciter sous-section 1.2 (répéter au besoin) et lire et réciter exemple 2 (répéter au besoin).
  • Répéter les étapes 1 et 2 et 3.
  • Procéder ainsi de suite…
 

Une fois la Section 1 mémorisée, on peut faire de même pour la Section 2 et les suivantes.

 

Cette étape est sensiblement celle qui prendra le plus de temps à effectuer. Attention! L’environnement de travail peut influencer la concentration et ainsi favoriser ou non la mémorisation. Il faut s’assurer d’être dans un endroit propice à l’apprentissage : calme, bien aéré et éclairé, etc.

 

Il faut aussi s’assurer de bien comprendre la matière. Si ce n’est pas le cas, elle risque d’être difficile à mémoriser. À force de répéter, vous allez aussi faire des liens entre les différentes informations. Ceux-ci vous permettront de mémoriser plus facilement la matière.

 

Quelques règles à respecter :

 

Chaque 30 minutes de récitation\mémorisation, prenez 5 minutes de pause. Il est aussi préférable de ne pas travailler plus de trois heures consécutives.

 

Pensez aussi à alterner l’ordre habituel de vos notes. Cela aussi peut favoriser l’apprentissage. En effet, le cerveau a tendance à se rappeler des premiers et des derniers éléments lors d’une séquence d’étude. En alternant, vous vous assurez d’une meilleure mémorisation.

 

Étape 3 : planifier différents moments dans votre agenda pour refaire l’étape 2

 

Étudier devrait permettre de transférer les connaissances qui sont dans la mémoire de travail (à court terme) vers la mémoire à long terme. C’est cela qui permettra un apprentissage durable. Pour qu’un contenu reste imprégné dans la mémoire, il faut répéter l’étape 2 (la récitation) le plus souvent possible avant l’évaluation. C’est pour cela qu’il est préférable de planifier les séances d’études plusieurs jours avant un examen et de les espacer afin de maximiser vos efforts.

 

Est-ce une bonne stratégie de prévoir étudier seulement le soir avant l’examen? Il a été démontré que ce n’est pas une stratégie gagnante. La mémoire ne pourra pas sans doute consolider toutes les informations. Vous en retiendrez certaines, mais vous les oublierez très rapidement après votre évaluation.

 

Plus souvent l’étape 2 sera répétée, plus la récitation du contenu se fera rapidement. Ainsi, si 30 minutes ont été nécessaires pour réciter une première fois un contenu, à la deuxième répétition, il en faudra peut-être que 20 minutes. À la troisième, 10 minutes… Ainsi de suite.  Il est souhaitable que la veille de l’évaluation, vous puissiez réciter avec fluidité et sans accrocs ce contenu en quelques minutes voire secondes (cela selon la quantité et complexité). Plusieurs séances d’apprentissage sont donc favorables à la rétention des informations.

 

Quelques stratégies pour mieux mémoriser

 

Utiliser tous les sens, cela facilite l’apprentissage.

 

  • Choisir des surligneurs de différentes couleurs pour bien organiser les notes (toujours surligner en rose les définitions par exemple).
  • Réciter à haute voix un contenu à mémoriser. Rien ne vous empêche de le retranscrire de mémoire par écrit…
  • N’oublier pas l’ouïe, le toucher/kinesthésique pour favoriser la mémorisation : écouter la lecture de vos notes préenregistrées; mimer certaines manipulations ou protocoles à exécuter, réciter\chanter de manière rythmée un contenu.
Utiliser des procédés mnémotechniques

 

Faire, par exemple, une phrase dont chacune des premières lettres des mots correspond à ce que vous voulez retenir.

 

Un exemple connu pour mémoriser l’ordre des planètes est le suivant :

Mon Vieux Tu M’as Jeté Sur Une Nouvelle Planète

 

(pour Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton)

 

Procéder par associations

 

  • Faire des liens avec vos connaissances : c’est essentiel!
  • Relier l’information avec des connaissances du même cours.
  • Relier l’information avec vos connaissances antérieures sur le sujet.
 
Faire des liens avec la matière à étudier et la vie de tous les jours

 

  • Penser à l’utilité de cette notion dans votre vie personnelle ou votre future profession.
  • Visualiser le tout dans un contexte professionnel avec cette notion à appliquer.

Cela permet de donner du sens aux nouveaux apprentissages, de favoriser la compréhension et de faciliter l’emmagasinage en mémoire (et ultimement de comprendre son utilité dans un contexte réel).

 

Pour en savoir plus :

 

Bégin, C., (1995). Devenir efficace dans ses études. Édition Beauchemin.
Escudier, F. et Debas, K. (2020). Savoir apprendre pour réussir. ERPI.
Lieury, A., (2005), Mais où est donc… ma mémoire? Découvrir et maîtriser les procédés mnémotechniques. Dunod Éditeur.
Lieury, A., (2008), Stimuler ses neurones… Oui mais comment. Dunod Éditeur.
Université Laval. Formation interactive : Mémorisez plus efficacement. http://lesclesweb.aide.ulaval.ca/memorisation

Caractéristiques

Les fiches de lecture peuvent contenir divers types d’informations : une citation, des informations qui sont résumées, un tableau ou un graphique, des données ou même un commentaire. Plusieurs enseignantes et enseignants de sciences humaines demandent de faire des fiches de lecture de type résumé, mais il faut valider avec lui le type de fiches qui doit être fait.

  • Il faut utiliser des fiches dont la dimension est de 12,5 cm X 20 cm (5 X 8 pouces) soit l’équivalent d’une demi-page (ce qui correspond au plus grand format de fiche cartonnée).
  • Chaque fiche doit contenir des informations associées à une seule source. Si une autre source aborde le même thème, il faut faire une autre fiche.
  • Chaque fiche comporte un thème et il n’y en a qu’un seul par fiche. Les thèmes sont des idées en lien à votre sujet de recherche. Par exemple, si votre travail porte sur les organismes génétiquement modifiés (OGM), vous pourriez avoir comme thèmes : plantes génétiquement modifiées, impacts sur la santé humaine, impacts économiques pour les petits agriculteurs, brevetage de ces organismes, etc.
  • Les fiches peuvent être manuscrites ou électroniques; dans les travaux d’équipe, la fiche électronique s’impose afin de faciliter le partage d’information au sein de l’équipe.
  • Elles sont écrites au recto seulement afin de faciliter leur classement.
  • Pour la fiche électronique, il est conseillé de diviser chaque page en deux et de la couper une fois imprimée. Il n’est pas nécessaire de mettre un cadre autour de la fiche. À noter qu’un gabarit de fiche se trouve à la fin de cette section.
  • L’en-tête contient le thème (à gauche) et certains éléments de la source (à droite). L’en-tête doit être bien séparé du reste de la fiche.
 

Enfin, il faut suivre les consignes de l’enseignante ou l’enseignant quand vient le temps de faire des fiches. Certains peuvent demander quelques variantes par rapport au format qui est proposé.

Marche à suivre

  1. Lire activement les documents :
    • Annoter les documents lorsque c’est possible (photocopier les articles de revue ou les chapitres de livre). Il est aussi possible de le faire directement dans les textes à l’ordinateur (voir à ce sujet la section Annoter un texte en ligne).
    • Faire un survol du texte : lire la table des matières, l’introduction et la conclusion, les sous-titres.
    • Lire le texte paragraphe par paragraphe en surlignant les mots clés, les définitions, les idées directrices.
    • Noter dans la marge la nature des informations trouvées : idée principale, définition, éléments-clés, etc. ; utiliser des abréviations.
    • Être attentif aux marqueurs de relation : premièrement, deuxièmement, de plus, par contre, en résumé, etc.
    • Repérer les informations qui seront pertinentes à la réalisation du travail et qui répondent aux exigences du travail ou aux consignes de l’enseignante ou l’enseignant. Il n’est pas nécessaire de faire des fiches sur l’ensemble d’un texte, mais bien sur les passages en lien avec le sujet que vous étudiez.
  2. La présentation matérielle de la fiche
    • Indiquer sur chaque fiche le thème (un mot-clé) en haut à gauche. Pour un travail sur les Innus de la Côte-Nord par exemple, vous pourriez avoir comme thèmes l’organisation sociale, les rapports hommes femmes, la religion. Pour un travail de psychologie dont le thème serait la réussite scolaire, les thèmes suivants pourraient être intéressants : les facteurs individuels, les facteurs familiaux, les facteurs institutionnels, etc.
    • Soulignons que les titres des chapitres ou des articles de revue ne sont pas nécessairement de bons thèmes, car ils sont plutôt imprécis.
    • Inscrire d’abord dans le coin supérieur droit le nom de famille de l’autrice ou l’auteur. Prendre note qu’un organisme peut être un auteur (UNESCO, Greenpeace, etc.). Si aucun nom précis n’est indiqué dans le document, inscrire s.a. (pour sans auteur ou autrice). Cependant, il faut prendre le temps de bien vérifier s’il y a une autrice ou un auteur (voir au bas de la page Web par exemple dans le cas d’un document trouvé dans Internet).
    • Inscrire ensuite l’année de publication du document. Si la source n’a pas de date, vous pouvez indiquer s.d. (pour sans date) pour les documents imprimés. Pour les documents repérés sur le Web, vous devez vous assurer qu’il n’y en a pas avant d’écrire cette mention. La date de plusieurs sites se trouve parfois au bas de la page. Vous pouvez aussi indiquer la date de la dernière mise à jour.
    • Pour les documents qui ne sont pas paginés (ceux en ligne notamment), indiquer le numéro du paragraphe (ex. paragr. 5). Les numéros de paragraphes sont de plus en plus indiqués pour les articles de revues qui sont en ligne.
    • Inscrire l’année de publication du document consulté et la page d’où sont tirées les informations inscrites sur la fiche (et non le nombre de pages du livre ou l’ensemble des pages d’un article de revue).
    • Il faut ensuite indiquer le numéro de la page qui a été consulté pour faire le résumé. Si les informations proviennent de plusieurs pages, il est préférable de les présenter au fur et à mesure.
    • Toutes ces informations doivent se retrouver sur chaque fiche. Lors de la rédaction du travail, il faudra indiquer la source des informations. Comme celle-ci est indiquée sur chaque fiche, cela facilitera le travail.
  3. Consigner les informations pour une fiche de type résumé
    • Consigner méthodiquement les notes de lecture, c’est-à-dire les informations retenues, sur les fiches en utilisant vos propres mots. Les informations doivent donc être reformulées et non copiées directement à partir des textes dans le cas d’une fiche résumée. Il faut donc paraphraser. Un dictionnaire des synonymes peut s’avérer très utile. Attention, ne jamais copier textuellement des phrases ou bouts de phrases. Si ces éléments sont utilisés directement dans le travail, vous pourriez être accusé de plagiat. Pour savoir comment paraphraser, consulter la section du site Prévenir le plagiat.
    • Il est préférable de faire de courtes phrases et d’éviter de faire de longs paragraphes. Il est cependant essentiel de consigner tout ce qui est important. L’objectif est ne pas avoir à refaire ces lectures une fois les fiches terminées.
    • Il se peut qu’on veuille, occasionnellement, citer directement l’autrice ou l’auteur de la source (pour une définition par exemple). Dans ce cas, il est impératif de mettre la citation entre guillemets et d’indiquer clairement la page du document où elle a été trouvée.
    • Enfin, la quantité de lignes complétée sur une fiche dépendra des informations que vous avez recueillies. Il est normal que la longueur du contenu sur les fiches varie. Certaines fiches peuvent ne contenir que quelques lignes alors que d’autres en contiendront beaucoup plus.
    • Il est aussi possible de varier le type de contenu sur la fiche. Par exemple, il est possible de mettre une citation dans une fiche de type résumé. Néanmoins, il faut s’assurer qu’elle soit entre guillemets et que la page associée à celle-ci dans le document consulté apparaisse clairement après la citation. Consultez le professeur en cas de doute.

Exemples

Voici quelques exemples de fiches de type résumé

Régime alimentaire des australopithèques – Balter, 2016, p. 34-36

Que mangeaient les australopithèques ? (p. 34)

  • Une hypothèse proposée à ce sujet : ces homininés avaient une alimentation peu diversifiée et cela a conduit à leur extinction. Auteur se demande si c’est vrai?

Comment mieux connaître leur alimentation? (p. 35)

  • Anatomie : grosses mâchoires = consommation d’aliments durs (tubercules par exemple)
  • Ont aussi de grosses molaires + larges → associées consommation de végétaux durs
  • Années » 70 : début études de la surface des dents. Lacune : donne des infos sur consommation récente d’aliments seulement

Nouvel outil développé par les chercheurs

  • Analyse des concentrations de baryum et de calcium dans les dents (p. 35)
  • Donne indices sur catégories de plantes qui étaient consommées (grandes herbes OU feuilles et écorces, etc.). Ces catégories sont associées à des proportions de carbone différentes. (p. 35)
  • Morceaux de dents sont extraits avec un laser puis analysés (p. 36)

Nouvelle perspective sur leur alimentation (p. 36)

  • Résultats : australopithèques mangeaient différents types de végétaux, mais consommaient aussi de la viande
  • Conclusion : australo. avaient régime alimentaire + varié que ce que les chercheurs avaient estimé

Pauvreté chez les femmes : causes et conséquences Bellot et Rivard, 2017, p. 98-99

Situation particulière des femmes (p. 98)

  • Pauvreté est en lien direct avec le fait que la structure de la société est genrée
  • Encore + marquée à cause de la précarité du marché du travail
  • Femmes : plus souvent payées au salaire minimum
  • Femmes : occupent plus souvent un travail à temps partiel
  • Réforme de l’assurance emploi a aussi nui à plusieurs d’entre elles

De là découlent plusieurs conséquences (p. 99) :

  • + touchées par insécurité alimentaire
  • Souffrent + d’isolement
  • Souffrent + de problèmes de santé
  • Femmes : à cause de tout cela, occupent + logements insalubres
  • Changements conjugaux contribuent aussi à leur pauvreté (notamment la monoparentalité qui est très fréquente)
  • Pauvreté serait la première cause de l’itinérance des femmes
  • Différentes formes de violence contribuent aussi à l’itinérance comme la violence familiale et conjugale
 

Exemple d’un texte sans pagination où on indique les numéros de paragraphe au lieu des numéros de page.

Intervention féministe contre les agressions commises envers les femmes – Prud’homme, 2011

  • Intervention se fait en pensant à sortir la victime de son impuissance, afin que celle-ci comprenne que l’agresseur est responsable de ses actions, et non elle en démontrant que la violence a eu un effet de perte de pouvoir sur la victime (paragr. 13)
  • Pour faire une intervention auprès de ces femmes, →reconnaître les impacts de la domination individuelle et collective sur les femmes (paragr. 14)
  • Intervention féministe s’organise dans la sphère collective, en luttant contre l’oppression collective que subissent les femmes (paragr. 15)
  • Féministes s’attaquent aux injustices que les femmes vivent, aux entreprises qui font subir de la discrimination aux femmes et à la socialisation qui influence les jeunes filles à se conformer aux attentes sociales (paragr. 15)
  • Féministes ont toujours demandé justice, dignité et respect de l’intégrité des femmes (paragr. 15)
  • En offrant des lieux où les femmes victimes de violence sont regroupées et peuvent discuter, les maisons d’hébergement contribuent au mouvement de lutte contre la violence faite aux femmes (paragr. 16)
  • Permettent aussi aux femmes de prendre conscience qu’elles ne sont pas atteintes par des problèmes de santé mentale, mais qu’elles sont des victimes (paragr. 16)
  • Rencontre avec d’autres femmes permet la déculpabilisation puisque plusieurs s’estiment responsables de la dépendance affective dont elles souffrent (paragr. 17)
  • « Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale » utilise la « dévictimisation » qui permet à ces femmes de prendre conscience des effets des violences qu’elles ont subies (paragr. 18)
  • Rapport égalitaire entre la victime et l’intervenant est très important (paragr. 20)

Grille de vérification

Étudier au collégial demande de faire beaucoup de lectures. C’est certainement le cas en sciences humaines où différents types de textes sont alors au programme : des articles scientifiques, des études de cas, des chapitres de livres, des rapports de recherche. On fera la même chose pour des textes à lire en philosophie ou des essais et des romans dans les cours de littérature. On n’aborde pas ces textes de la même manière. Pour bien les lire et les comprendre, il faut développer des méthodes appropriées.

Marche à suivre

1- Préparer ses lectures

La première étape est de réserver dans notre agenda des périodes pour la lecture tout au long de la semaine. Tout est question de planification. Par exemple, les cours de sciences humaines demandent généralement trois heures de travail à l’extérieur de la classe (cela varie entre 2 et 4 heures selon le cours). Il en sera de même dans les cours de philosophie et de littérature. Une grande partie de ce temps sera consacré à la lecture. C’est donc une bonne idée de réserver à son agenda des périodes consacrées à cette tâche et, surtout, ne pas attendre à la veille des examens pour faire les lectures. Les trous dans l’horaire sont de belles occasions pour les faire. La bibliothèque offre un milieu calme pour travailler. Pourquoi ne pas en profiter?

Un autre conseil consiste à bien se connaître et à déterminer quels sont les moments propices à votre apprentissage. Pour certains, le meilleur moment sera le matin alors que pour d’autres ce sera le soir ou l’après-midi. Enfin, le samedi soir avant d’aller à une activité entre amis n’est probablement pas le moment idéal pour faire ses lectures!

Retenir aussi qu’il faut être bien disposé mentalement pour lire efficacement. Si l’on est fatigué, on manquera de concentration et l’on risque de ne pas tout comprendre ce qui est lu.

Comme on ne lit pas ces documents comme un texte sur Internet ou un texto, l’environnement où se fait la lecture est un élément important. Pour bien comprendre des textes complexes et favoriser la concentration, il faut d’abord avoir les conditions gagnantes : un environnement calme sans crainte d’être constamment dérangé (cela inclut les alertes des cellulaires…), bien éclairé, une chaise appropriée (et non un lit qui favorise plutôt le repos), etc. La posture est donc aussi importante. Soulignons que ce qui fonctionne pour quelqu’un ne fonctionnera pas pour un autre… Certains auront ainsi plus de facilité à lire dans un endroit moins tranquille. Mais pour mettre toutes les chances de son côté, il vaut mieux privilégier un lieu calme.

2- Avoir les bons outils

Pour lire, il faut aussi des outils. Un crayon et un surligneur sont essentiels. Ils permettront d’annoter le texte et de surligner les mots ou idées qui sont importants. Le crayon servira aussi à écrire des commentaires. Si vous surlignez, sachez qu’on ne doit pas le faire sur plus de 15 à 20% du texte. Les textes peuvent aussi être annotés et surlignés en ligne (voir Annoter un texte en ligne).

3- Déterminer notre intention de lecture

Dans un premier temps, il faut déterminer notre intention de lecture : lit-on pour le plaisir? Pour avoir une idée globale d’un texte? Se préparer pour un cours? Pour répondre à des questions ou pour faire un travail de recherche? Selon l’intention, on aura recours à des stratégies de lecture différentes. On peut les diviser en quatre grandes catégories : la lecture de « base », la lecture contact, la lecture diagonale et la lecture active.

La lecture de « base » est la plus simple. C’est celle qu’on utilise quand on lit un roman ou une bande dessinée pour le plaisir (et non pour un cours de littérature). Le texte est simple, nécessite peu d’effort de compréhension. On peut d’ailleurs le lire et le comprendre facilement, même dans les transports collectifs. En contexte scolaire, cette stratégie n’est pas vraiment efficace. Il faut donc l’éviter.

La lecture contact consiste à prendre un premier contact afin de déterminer l’utilité ou la pertinence d’un texte ou d’un livre. On peut alors regarder les principaux thèmes abordés dans le texte et la logique de son articulation. Cela peut se faire en regardant les titres et les sous-titres, la table des matières. S’il s’agit d’un livre, on peut regarder l’endos. Pour un article scientifique, on lira le résumé ou encore la discussion à la fin. Il est aussi pertinent de se renseigner sur l’autrice ou l’auteur.

La lecture diagonale donnera une idée d’ensemble avant de lire tout le contenu. On pourra lire le premier et le dernier paragraphe d’un chapitre et un autre au hasard. Ou encore, lire la première phrase de chaque paragraphe.

La lecture contact et la lecture diagonale permettent d’avoir une idée globale d’un texte ou de se préparer pour un cours par exemple. Elles sont aussi très utiles pour répondre à des questions sur un texte. Elles permettent alors de repérer les passages que l’enseignante ou l’enseignant a ciblés dans ses questions. De la même manière, ces stratégies de lecture seront utilisées pour évaluer la pertinence d’un texte dans le cadre d’un travail de recherche. On pourra alors cibler différentes informations : date de parution (souvent, il est préférable d’avoir des sources récentes), titre des chapitres ou sections pour évaluer leur pertinence. Pour compléter le travail cependant, il faudra avoir recours ensuite à la lecture active.

La lecture active est l’une des stratégies à développer pour apprendre à lire efficacement. Elle demande un effort supplémentaire de concentration et de l’analyse. Elle suppose que l’ensemble du texte sera lu. L’objectif est de saisir le sens de ce dernier. Comment y parvenir? On peut repérer l’idée principale, les mots-clés, les explications, l’argumentation. Prendre des notes ou annoter le texte est essentiel. On peut ainsi faire des fiches de lecture ou des notes de lecture. Différentes techniques de lecture existent. Nous en présentons une ci-dessous.

4- La méthode Reading Apprenticeship

Cette méthode propose différentes stratégies pour lire plus efficacement. La capsule ci-dessous est une excellente illustration de la stratégie qui consiste à lire le texte à voix haute tout en verbalisant en même temps les pensées qui nous viennent à l’esprit. La technique reprend les mêmes éléments que Talk to the Text présentée ci-dessous, mais à voix haute.

Talk to the Text (Parler au texte)

Cette stratégie[1] propose d’utiliser les suivantes quand on lit un texte :

  • Se questionner : dans le but de mieux repérer les idées principales, les idées secondaires, l’argumentation du texte, etc. En sciences humaines, les textes peuvent par exemple répondre à une question (il faut alors l’identifier) ou présenter différentes théories (lesquelles?), etc. Écrire les questions dans les marges du document. Écrire aussi toutes les incertitudes que nous avons par rapport à la compréhension de ce qui est lu (cela peut être aussi simple que : est-ce que cette information est importante?) Écrire qu’on ne comprend pas une phrase.
  • Clarifier: il faut absolument chercher la signification du vocabulaire nouveau lorsqu’on rencontre des mots dont on ignore le sens (il faudra alors aller chercher la définition dans le dictionnaire!), etc. Un dictionnaire spécialisé donnera une définition plus étoffée, mais si l’on n’a pas de dictionnaire sous la main, on peut chercher dans un dictionnaire en ligne ou taper définir avec le mot inconnu dans Google en privilégiant les sources sérieuses dans les résultats. Chaque mot nouveau doit être bien compris afin de permettre la compréhension du texte.
  • Faire des prévisions sur ce qui suivra. En littérature, cela peut être très pertinent.
  • Visualiser: noter ses impressions ou les images qui nous viennent à l’esprit. On peut aussi schématiser les informations si cela nous aide, les mettre sous forme de tableau, etc.
  • Faire des liens : pour favoriser la rétention et l’apprentissage, il faut faire des liens entre nos connaissances et ce que nous lisons. Ces connaissances peuvent provenir de notre vie personnelle ou de cours que l’on a suivi. Si un concept ou une théorie a été vu dans le cadre d’un cours, c’est bon de le noter. On peut aussi faire des liens entre les différentes sections d’un document.

Cette stratégie permet de faire une lecture active d’un texte et elle montre comment y parvenir. Ses créateurs insistent pour dire que la stratégie Talk to the Text est beaucoup plus qu’une simple annotation de textes.

6- Utiliser des technologies pour lire plus efficacement

Plusieurs technologies peuvent être utilisées dans le cadre de la lecture. Lexibar (https://lexibar.ca) est un logiciel qui peut soutenir la lecture et dont certaines fonctions sont gratuites. Plusieurs livres sont aussi disponibles en format audio. Les livres en format numérique permettent d’agrandir la police de lettre et d’avoir accès à un dictionnaire.

Différents outils permettent aussi de faire des schémas de nos notes. Voir à ce sujet la section faire des cartes conceptuelles qui explique la base de l’outil gratuit Cmap Tools.

7- Trucs et conseils

Pour passer à travers une lecture qui vous semble difficile, vous pouvez changer le rythme de lecture. Il faut alors lire et relire les passages plus complexes. On peut aussi les lire à voix haute. Enfin, il ne faut pas hésiter à consulter son professeur quand on ne comprend pas (après avoir essayé les stratégies ci-haut). Il pourra sans doute vous guider.

Pour en savoir plus

Site Internet LÉO du cégep de Trois-Rivières : https://www.cegeptr.qc.ca/leo/
Le bureau des apprentissages et des ressources du Cégep de Sorel-Tracy : https://www.cegepst.qc.ca/bar-bureau-des-apprentissages-et-ressources/
Le site de l’Université Laval : http://lesclesweb.aide.ulaval.ca/notes
Le site de l’UQAM : https://vie-etudiante.uqam.ca/medias/fichiers/conseils-soutien/Lecture_efficace.pdf

Bibliographie

Cégep de Sorel-Tracy. (2020). Lire efficacement. https://www.cegepst.qc.ca/lire-efficacement/
Dionne, B. (2018). L’essentiel pour réussir ses études. Chenelière Éducation.
Perrier, Y. et Tremblay, R,R. (2006). Savoir plus, outils et méthodes de travail intellectuel (2e éd.). Chenelière Éducation.
St-Jean, S. (2006).  Études efficaces, méthodologie du travail intellectuel.  Les Éditions CEC.
Université Laval. (2020). Améliorez l’efficacité de vos lectures. http://lesclesweb.aide.ulaval.ca/lecture
UQAM Service de soutien à l’apprentissage. (2020). Lecture efficace. https://vie-etudiante.uqam.ca/medias/fichiers/conseils-soutien/Lecture_efficace.pdf

[1] Basée sur l’adaptation faite par le cégep Sorel-Tracy : https://www.cegepst.qc.ca/lire-efficacement/

Exemple

Voici un exemple de la stratégie Talk to the text avec un extrait du livre Peuples et cultures. 

Prendre des notes, c’est consigner le plus rapidement possible, avec un minimum de mots, des idées et des faits importants exposés dans un cours ou dans une conférence. La prise de notes se fait surtout en classe évidemment, mais les situations où il faut prendre des notes tendent à se multiplier. En effet, les conférences et les visionnements de films, dans les cours ou à l’extérieur, font de plus en plus partie des activités d’apprentissage. Cette habileté demande d’être à l’écoute et attentif à tout ce qui est dit.

Une bonne prise de notes commence avant l’arrivée en classe!

Afin de prendre de bonnes notes, il faut d’abord bien se préparer : il faut être présent (physiquement et mentalement), s’asseoir à un endroit où la concentration sera au maximum, éliminer les distractions (éteindre son cellulaire par exemple), avoir en sa possession le matériel nécessaire (crayons, papiers, manuels scolaires, portables, notes de cours, etc.). Il est bon d’avoir une intention, un objectif : « si je prends de bonnes notes en classe, je serai en mesure de… » 

Caractéristiques

Prendre des notes exige une grande concentration : il faut à la fois écouter, comprendre, choisir les éléments à retenir et les écrire. Ces notes doivent porter sur des éléments importants : le plan de l’exposé, les noms propres, les dates à retenir, les définitions, les arguments majeurs, les suggestions de lecture, les consignes pour les travaux, etc.

Cela demande d’être structuré et méthodique : le titre de l’exposé est clair, les sous-titres sont bien décalés, les diverses parties sont séparées par des espaces.

La méthode proposée ci-dessous est la méthode Cornell, du nom de l’université où elle a été inventée. Cette méthode offre un gabarit intéressant qui permet de bien prendre les notes afin de les réviser (voir le modèle et l’exemple ci-dessous).

Marche à suivre

La méthode Cornell

La méthode Cornell requiert de diviser vos feuilles de note en trois différentes sections afin d’être efficace avant d’arriver en classe. Laisser une espace d’environ 3 cm dans le haut de la première page pour y indiquer la référence (nom du cours et de l’enseignante ou l’enseignant si vous n’utilisez pas un cahier de notes par cours, sujet et date par exemple). Tracer une ligne à environ 5 cm du bas de la page. Tracer ensuite une ligne puis diviser le reste de votre page en deux colonnes, celle de gauche devant mesurer le tiers et celle de droite les deux tiers.

Les trois moments d’une prise de notes efficace

1. Avant le cours

Pour se préparer, c’est une bonne idée de jeter un coup d’œil à votre plan de cours afin de voir quel(s) thème(s) sera abordé lors de ce cours. Vous aurez alors une idée du sujet à l’étude. Si l’enseignante ou l’enseignant a demandé de faire des lectures préalables, il est essentiel de le faire. Cela permet un premier contact avec la matière et avec les nouveaux concepts qui seront au programme. Si des éléments ne sont pas clairs, c’est normal. Le cours et les explications de l’enseignante ou l’enseignant devraient vous aider à mieux saisir le contenu qui sera vu. Il est aussi suggéré de relire les notes des cours antérieurs afin d’aider à leur mémorisation. Cela facilitera l’étude pour les examens.

Plus un contenu est complexe à maîtriser, plus cette étape est importante à effectuer. Une bonne préparation facilitera la prise de notes en classes.

 

À faire
Pourquoi faut-il le faire?

Jetez un coup d’œil à votre plan de cours, les thèmes qui seront abordés chaque semaine sont souvent précisés.

Ceci permet de diriger votre attention… En arrivant en classe, vous allez déjà savoir de quoi il sera question…

Faites les lectures préparatoires demandées par l’enseignante ou l’enseignant.

Cela permet d’être au contact de la matière une première fois et de connaître les concepts qui seront vus en classe… Il vous sera alors plus facile de suivre votre enseignant.

Relisez et peut-être récitez les notes des cours antérieurs (vous les remettre en tête).

Ce rappel des notions vues en classe lors des semaines précédentes facilitera votre préparation pour l’examen à venir.

2- Pendant le cours : procéder à une écoute active et consigner les informations

Lorsque le cours se donne en classe, il est important de s’asseoir à un endroit qui vous permettra d’être attentif. Il faut éviter les distractions (éteindre par exemple son téléphone cellulaire). Il ne faut pas aussi oublier d’arriver en classe avec tout le matériel nécessaire : crayons, cahiers, manuels, etc.

Si le cours est donné en ligne, il faut s’assurer d’être dans un endroit calme pour y assister. Il importe tout autant d’être bien préparé pour y assister.

Prendre des notes nécessite de faire plusieurs choses simultanément : regarder les diapositives PowerPoint par exemple tout en écoutant les commentaires de l’enseignante ou l’enseignant.

Vous devez faire le tri parmi ces informations et juger de leur pertinence.

Écouter, sélectionner les informations et noter sans s’arrêter et le faire de façon méthodique. Attention! Il n’est pas nécessaire de tout noter. Les enseignantes et enseignants reprennent souvent la même idée en la reformulant. La noter une seule fois est suffisant.

Si vous ne comprenez pas la notion expliquée, inscrivez un point d’interrogation (?) là où vous êtes rendu dans vos notes, levez la main (pour demander des précisions), mais poursuivez autant que possible votre prise de notes.

Si vous utilisez la méthode Cornell, la colonne de droite est celle qui sera utilisée pour consigner les notes.

Que faut-il noter?

  • La structure de l’exposé : le plan et les grandes divisions du cours. Certains enseignants et enseignantes l’inscrivent au tableau au début du cours.
  • Les faits, notions, concepts et les nuances.
  • Les formules et les définitions.
  • Les précisions, les explications, les exemples.
  • Les éléments difficiles à mémoriser (dates, termes techniques, etc.).
  • Tous les éléments sur lesquels l’enseignante ou l’enseignant a mis l’accent et pour lesquels une indication d’importance a été soulignée.
  • Les relations entre les concepts ou les transitions dans la matière présentée : en conclusion /cela a pour effet /les causes /si… alors…


Comment noter?

Essayez d’aérer votre texte afin d’en faciliter la lecture ultérieurement.

Si cela est possible, écrire au recto seulement et conserver le verso pour faire des ajouts.

Pour écrire plus rapidement :

  • Préconiser le style télégraphique.
  • Écrire dans vos propres mots.
  • L’orthographe et les effets de style ne sont pas importants à cette étape.
  • Utiliser des symboles et des abréviations. Exemples : positif = +, augmentation =↗. Voir une liste d’abréviations dans les sections ci-dessous.
  • Il est plus rapide de biffer un mot que de l’effacer.

Assurez-vous de bien comprendre. Posez des questions ou demandez des précisions au besoin (à la pause notamment). Cependant, il est possible que votre enseignant n’ait pas le temps à ce moment de répondre à toutes vos questions. N’hésitez donc pas à aller le consulter lors de ses périodes de disponibilité.

Repérez les indices d’importance qui sont présentés lors de l’exposé et les indiquer dans la colonne de gauche. Si votre enseignant met l’accent sur une notion, répète l’explication, évoque le prochain examen, il faut l’indiquer.

Apprendre à prendre des notes prend du temps. Vous verrez que vous vous améliorerez au fur et à mesure que la session progressera.

3- Après le cours : compléter, réviser et résumer ses notes

Quand le cours est terminé, il reste encore du travail à faire. Il est donc impératif de se soucier de la bonne forme et de la bonne organisation de vos notes le plus tôt possible alors que les informations sont encore fraîches dans la mémoire.

  • Révisez vos notes de cours :
  • Souligner ou encadrer les notions plus importantes.
  • Relire et compléter les mots mal écrits.
  • Ajouter des exemples si nécessaire (verso).
  • Clarifier vos notes, ajouter des réflexions personnelles.
  • S’informer sur les autrices et auteurs mentionnés pendant le cours.

Organisez vos notes de cours (méthode Cornell colonne de gauche)

  • Annoter, mettre des points de repère qui vont faciliter l’utilisation de vos notes.
  • Utiliser les marges : indiquer les mots et sujets importants. Vous pouvez y inscrire la structure de l’exposé. Cette section deviendra la table des matières de vos notes.

Résumez vos notes (méthode Cornell section du bas)

  • Faites des synthèses de vos notes, des tableaux, des schémas,
  • Pour faciliter votre éventuelle étude, préparez des questions et formulez des réponses.

Allez chercher de l’aide au besoin

  • Comparez vos notes avec celles d’une ou d’un collègue de classes.
  • Consultez vos enseignantes et enseignants, les centres d’aide, votre tuteur.

Faites vos devoirs et exercices. Ils contribuent à la compréhension de la matière.

Résumé :

Cette méthode de prise de notes permet d’être en contact avec le contenu du cours à trois reprises (avant, pendant et après le cours) dans un cours laps de temps. Cette façon de faire favorise la mémorisation et l’apprentissage à long terme de la matière. C’est la première étape d’une stratégie d’étude efficace.

Bibliographie et informations complémentaires

Bégin, C. (1995). Devenir efficace dans ses études. Beauchemin.

Collège Ahuntsic (Service d’orientation, soutien à la réussite). (s.d.). La prise de noteshttps://www.collegeahuntsic.qc.ca/documents/e31ef1b6-3662-4e60-9737-62d7db0aa437.pdf

Dionne, B. L’essentiel pour réussir ses études. Chenelière.

Université Laval (s.d.). Les stratégies de préparation aux séances de cours. http://lesclesweb.aide.ulaval.ca/notes

Université Laval (s.d.). L’écoute en classe. https://www.aide.ulaval.ca/apprentissage-et-reussite/textes-et-outils/strategies-d-apprentissage/l-ecoute-en-classe/

Université de Sherbrooke (2013, 27 septembre.). Prendre des notes selon la méthode Cornell. https://www.usherbrooke.ca/etudiants/actualites/chroniques/soutien-apprentissage/soutien-apprentissage/article/22939/

Exemple

Gabarit

Abréviations utiles

Voici une liste de quelques abréviations utiles. Rien ne vous empêche de créer votre propre liste.

Beaucoup : bcp
C’est-à-dire : i. e
Changement : chgt
Culture : cult
Dans : ds
Développement : dvt
Exemple : ex
Gouvernement : gvt
Jour : jr
Nous : ns
Par rapport a/b  ou p/r
Point : pt
Quelque(s) : qq
Quelquefois : qqf
Recherche : rech
Science : sc
Se référer à : cf
Société : sté
Souvent : svt
Temps : tps
Toujours : tjrs
Tous : ts
Tout : tt
↑ augmentation
↓ diminution
→ stabilité
= égal à
± plus ou moins
< plus petit que
> plus grand que
≤ plus petit ou égal à
≥ plus grand ou égal à
≠ différent de
↔ relation entre deux éléments
Σ somme
∀ tous les
Ψ psychologie
φ philosophie

Prendre des notes de lecture consiste à consigner des informations de façon schématique en respectant le contenu et la structure du texte.

Marche à suivre

  1. Survoler le texte
    • Identifier l’autrice(s) ou l’auteur(s).
    • Repérer le titre et les sous-titres.
    • Survoler l’introduction et la conclusion.
    • Répondre aux questions suivantes.
      • Quel est le sujet de ce texte?
      • Que veut démontrer l’autrice ou l’auteur?
      • Quelle est l’idée centrale de ce texte?
  2. Faire une lecture active du texte
    • Trouver l’idée centrale.
    • Trouver l’idée principale de chacune des parties du texte et, au besoin, les idées secondaires.
    • Surligner et inscrire ces idées dans la marge.
    • Répondre aux questions suivantes.
      • Ai-je bien saisi l’idée centrale?
      • Ai-je bien saisi l’idée principale de chacune des parties?
      • Ai-je bien saisi les idées secondaires?
      • Est-ce que je comprends l’enchaînement des idées
  3. Prendre des notes sur une feuille mobile
    • Diviser la feuille en deux parties si vous le désirez (ou selon les consignes de l’enseignante ou l’enseignant) : l’une pour les notes de lecture, l’autre, d’une bonne largeur, par exemple, pour les notes personnelles.
    • Écrire la référence complète du texte selon les normes.
    • Consigner méthodiquement, partie par partie, les informations tirées du texte : idée centrale, idée principale et idées secondaires de chaque partie; reproduire les sous-titres et noter la page afin de retrouver rapidement les informations dans le texte au besoin.
    • Noter les éléments importants tels que certains noms propres, des dates, des définitions; intégrer une citation au besoin.
  4. Ajouter des notes personnelles
    • Dans la marge prévue à cet effet ou directement dans vos notes de lecture, inscrire vos notes personnelles : signaler une définition, poser une question, noter un mot nouveau, référer à des notions vues en classe, etc.

Exemples

En cliquant sur l’image ci-dessous, vous trouverez deux exemples de notes de lecture : le premier avec une colonne pour les notes personnelles et le second qui ne comporte pas de colonne.  Il est préférable de demander à votre professeur la méthode qu’il préfère et s’il a d’autres consignes au sujet des notes de lecture.